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Rounds de négociations sur le barrage éthiopien
lundi، 20 novembre 2017 - 12:17

L’Ethiopie avait annoncé en 2010 son intention de construire un grand barrage sur les eaux du Nil bleu, le barrage de la Renaissance, afin de produire de l’électricité et d’irriguer de nouveaux terrains agricoles. Le projet a soulevé l’inquiétude de l’Egypte, qui craint des effets négatifs sur sa part dans les eaux du Nil.
Tandis que les travaux de construction du barrage ont commencé en avril 2011, Le Caire s’est engagé dans un long processus de négociations avec Addis-Abeba afin de s’assurer que le barrage n’aura pas d’impact sur sa quote-part en eau. C’est dans ce contexte que l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie se sont accordés à recourir à deux bureaux de consultation européens, un français et un hollandais, afin de mener une étude sur la viabilité du barrage.
Et un accord de principe a été signé le 23 mars à Khartoum obligeant les trois pays à respecter les résultats des études élaborées par les deux bureaux. Les trois pays se sont en outre accordés à former un comité technique composé de 12 experts, quatre de chaque pays, en vue de discuter des détails techniques liés au barrage. Celui-ci se réunit alternativement dans les capitales des trois pays.
Les menaces répétées des autorités égyptiennes n’ont jamais entamé la détermination de l’Ethiopie, capable désormais de tenir tête au Caire. Pragmatique, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a préféré s’extraire d’une bataille perdue d’avance. En réactivant les négociations avec l’Ethiopie et le Soudan en juin 2014, il a opté pour la recherche d’un partenariat qui ne soit pas trop à son désavantage. « Nous avons choisi de coopérer et de nous faire confiance mutuellement », a-t-il commenté à Khartoum, s’affichant en conciliateur aux côtés du premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, qui lui assurait en retour que le barrage « ne nuira pas à nos trois Etats, et en particulier au peuple égyptien ».
L’accord préliminaire en dix points, au terme d’une longue négociation, l’Ethiopie a même obtenu que les mesures d’impact environnemental et hydraulique, commandées à une commission technique internationale et attendues en 2017, ne soient pas contraignantes pour la poursuite du projet. Le barrage devrait à cette date être en voie d’achèvement.
24 septembre 2014, Addis-Abeba : Les ministres d’Irrigation se sont mis d’accord sur les règles procédurales du comité, qui décidera des questions pertinentes à la construction du barrage et des critères de choix des compagnies de consultations. Deux études seront effectuées : l’une sur les impacts hydrauliques sur les pays d’aval et l’autre sur les conséquences environnementales, économiques et sociales. L’Egypte a annoncé que les pourparlers de septembre avaient remporté un avancement dans les discussions.
16-17 octobre 2014, Le Caire : Le comité a examiné les offres de sept compagnies d’Allemagne, de Suisse, d’Australie, de France et de Hollande. Le choix final devait avoir lieu en novembre, mais les compagnies ont demandé un délai jusqu’en décembre pour faire leur présentation. Cette date a aussi été reportée après le retrait de deux firmes.
7-8 mars 2015, Khartoum : La nomination de la firme était à l’ordre du jour mais les membres ont décidé que plus d’enquêtes étaient nécessaires sur les compagnies avant de choisir. Ils se sont mis d’accord sur le Soudan comme le pays qui va faire le suivi avec les compagnies. Le 24 mars, une déclaration de principe a été signée entre les trois présidents.
8-9 avril 2015, Addis-Abeba : Deux compagnies européennes ont été désignées pour faire les études de l’impact hydraulique, financier et social sur les pays : la compagnie hollandaise Deltares et la compagnie française BRL.
2-3 mai 2015, Le Caire : Les réunions ont témoigné de différends sur les compétences de chaque compagnie et la méthodologie du travail. Aucun contrat n’a été signé avec ces deux firmes.
1-3 juillet 2015, Le Caire : Les membres devaient discuter des présentations faites par les compagnies pour les études sur le barrage. Or, ces dernières ont manqué à leur date limite du 22 juin. Aucun accord n’a été conclu quant à la répartition du travail entre les deux compagnies.
22-24 juillet 2015, Khartoum : L’Egypte a présenté à l’Ethiopie et au Soudan deux études sur l’impact du barrage. Quelques jours plus tard un accord a été trouvé : 70 % des études seront effectuées par la compagnie française et 30 % par la compagnie hollandaise.
20-21 août 2015, Addis-Abeba : Le comité a fixé le 5 septembre comme une nouvelle date butoir pour les compagnies afin de présenter leurs études sur l’impact du barrage après avoir manqué à leur ancienne date du 12 août.
7 novembre 2015, Le Caire : Les experts des trois pays se sont réunis après l’annonce, en septembre, du retrait de la compagnie Deltares, car les conditions imposées par le comité tripartite et la compagnie BRL « ne garantissaient pas la réalisation d’une étude indépendante de bonne qualité », selon un communiqué de la compagnie hollandaise. Cette réunion était prévue en octobre, mais avait été reportée sur la demande de l’Ethiopie.
11-12 décembre 2015, Khartoum : Initialement fixée au 21-22 novembre, cette réunion a finalement eu lieu pour essayer de résoudre les différends entre les deux compagnies. Le ministre de l’Irrigation égyptien, Hossam Moghazi, a souligné les craintes du Caire quant au rythme accéléré de la construction du barrage. Le premier ministre égyptien, Chérif Ismaïl, a qualifié les négociations de « difficiles ». Une 11e réunion est prévue les 27 et 28 décembre, à Khartoum.
4ème round de négociations sur le barrage éthiopien
La capitale soudanaise, Khartoum, abrite ce lundi le quatrième round des négociations tripartites entre l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan sur le barrage de la Renaissance.
Le ministre égyptien des Ressources hydriques, Houssam Maghazi, a indiqué que les réunions auront pour but le rapprochement des points de vue sur les périodes de remplissage du réservoir et de leur relation avec les années de sécheresse, de sorte à ne pas impacter la part égyptienne des eaux du barrage de la Renaissance, dont le volume est estimé à 55,5 milliards m3.
Les discussions ministérielles, qui verront la participation d'experts des trois pays, passeront au crible les mécanismes de définition des méthodes scientifiques et appliquées de la mise en service du barrage éthiopien, afin de permettre à l'Egypte de préserver les usages faits des eaux du Nil, a-t-il ajouté.
Ces négociations ne feront pas table rase des précédents pourparlers mais seront menées sur la base des conclusions de l'ancienne commission d'évaluation du barrage, a-t-il assuré.
Le point cardinal de ces négociations sera le système de remplissage du barrage dont la capacité de stockage est de 74 milliards m3, a fait valoir le responsable égyptie
7ème round de négociations sur le barrage éthiopien
Les ministres de l'Eau de l'Égypte, du Soudan et de l'Éthiopie, respectivement Hussam Mughazi, Moataz Moussa et Alemayehu Tegenu, ont signé vendredi le 24/7/2015 le compte rendu du 7ème round de négociations sur le barrage de la Renaissance éthiopien. Cette réunion a réussi à parvenir à un consensus sur tous les points ajournés depuis la sixième réunion qui avait été tenue au Caire le mois dernier, selon un communiqué publié au terme du 7eme round.
Les réunions du 7ème round de négociations sur le barrage de la Renaissance, tenue pour le deuxième jour à Khartoum, se tiennent dans un climat positif, ont dit à la MENA des sources bien informées du ministère de l'Irrigation.
Les réunions devraient être terminées aujourd'hui soir avec la conclusion d'un accord sur la modalité de travail des deux bureaux de conseil chargés d'élaborer les études nécessaires sur le barrage de la Renaissance, selon les mêmes sources qui précisent que le comité technique tripartite n'a pas besoin d'un troisième jour de réunions.
10ème round de négociations sur le barrage éthiopien
14 decembre 2015
Le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ibrahim Ghandour, a déclaré samedi, qu’une nouvelle série de pourparlers entre le Soudan, l'Ethiopie et de l'Egypte sur le barrage de la Renaissance Addis-Abeba sur le Nil vient de terminer ses travaux à Khartoum sans parvenir à un accord.
Les trois pays ont tenu vendredi et samedi à Khartoum plusieurs réunions à huis clos auxquelles ont participé les ministres des Affaires étrangères et de l'Irrigation et de l'Eau.
La rencontre est le 10ème round de négociations, pour parvenir à un accord sur le barrage de la Renaissance, dont l'Ethiopie a débuté la construction en 2012 sur le Nil bleu, le principal affluent du fleuve le Nil.
Selon l’agence France-Presse, AFP, Ghandour a déclaré aux journalistes, à l’issue des négociations que « je ne peux pas dire qu'il y a eu des points d’accord, ou de désaccord ni que la rencontre a été un échec, mais des divergences persistent sur des questions qui ont besoin plus de temps pour parvenir à des accords. La période de la rencontre n’était pas suffisante ». Il a ajouté qu'un nouveau cycle de négociations se tiendra à Khartoum au cours du mois de décembre en cours.
Il a souligné dans une brève déclaration à la presse que « nous avons convenu de nous rencontrer à Khartoum les 27 et 28 décembre ».
Il est prévu que la construction du barrage de la Renaissance se termine en 2017. L'Egypte reste toujours réservée du volume de stockage des lacs de barrage, estimé à 74 milliards de mètres cubes, selon le ministère éthiopien de l'Irrigation.
17ème round de négociations sur le barrage éthiopien
La réunion du Comité technique tripartite sur le barrage de la renaissance éthiopienne a commencé ce matin au Caire , en présence des ministres de l’eau du Nil égyptien, soudanais et éthiopien,pour poursuivre l’examen du rapport qui définit la méthodologie pour la mise en œuvre des études techniques qui déterminent les effets négatifs du barrage d’Al Nahda sur les états en aval de l’Egypte et du Soudan.
Les réunions examinent les prochaines étapes pour traiter ce dossier, permettant au bureau français de commencer ses études technique et le développement de différents scénarios, les règles de fonctionnement annuel du barrage, y compris les répercussions du Barrage éthiopien dans le cours du Nil Bleu, et ne pas endommager les barrages construits sur la rivière, ou les systèmes d’exploitation .
Depuis le début de la construction du barrage, ces trois pays ont convenu de mener une étude par le biais d’un Panel d’experts internationaux (IPoE), afin de consolider la confiance entre l’Éthiopie et les deux autres pays voisins.
À l’issue de leur évaluation, les experts ont recommandé que les études soient menées sur le remplissage et le fonctionnement du réservoir du barrage, y compris en termes d’impact sur les pays riverains.
Suivant les recommandations de l’IPoE, les trois pays ont fait appel en septembre à deux compagnies françaises, Artelia et BRLi, pour mener deux études sur ce barrage pour un coût de 4,5 millions d’euros. La progression de ces deux études, cependant, n’a pas répondu aux attentes.
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