Les sociétés publiques qui seront introduites en bourse pour la première fois seront ouvertes au public ou à des investisseurs principaux dans le but de les restructurer, d'augmenter leur capital, de favoriser leur expansion et donc générer des emplois, a expliqué Madbouly.

Cette démarche a pour objectif principal d'associer les citoyens et le secteur privé au processus de développement, à la gestion et à l'acquisition d'une partie des institutions publiques, un but d'ailleurs stratégique annoncé dans le cadre du Document de la politique de la propriété de l'Etat, a fait savoir le chef du gouvernement, précisant que le nom des 20 sociétés et entités en question serait rendu public à l'issue du prochain Conseil de cabinet.

Ces projets d'introduction en bourse sont une mesure totalement nationale qui a été soumise par l'Etat - parmi d'autres plans et programmes envisagés dans la période à venir - lors de ses négociations avec le FMI.

Et, dans l'objectif de mettre en œuvre le Document politique de la propriété de l'Etat, le gouvernement a révélé les secteurs précis dans lesquels il encourageait la présence du secteur privé et les moyens par lesquels l'Etat s'en retirerait au profit de ce dernier dont notamment les IPO, a détaillé Madbouly.