Dans son allocution faite devant la séance, le ministre des Affaires étrangères (AE), Sameh Choukri a passé en revue les conditions de l'Etat égyptien avant 2014: "L'Egypte endurait alors de difficultés ayant trait à des conditions intérieures se caractérisant par l'insécurité, des défis économiques, le recul de son rôle régional et international, et des attaques terroristes acharnées".

Le chef de la diplomatie a ajouté que ces conditions avaient mené à la suspension de la candidature de l'Egypte à l'Union Africaine, cette Institution que l'Egypte avait joué un rôle principal dans sa création.

M. Choukri a ajouté: "Il y a avait à l'époque un état d'insatisfaction populaire, car le peuple a ressenti un recul de la dignité de l'Etat et de sa position. C'est pourquoi il était important que l'Etat formule une politique étrangère en phase avec la vision du Président Abdel Fattah Al-Sissi.

"Il était impératif qu'il y ait une vision, une détermination et une volonté pour relever les défis liés aux conditions antérieures à 2014, en plus de la détermination du Président Al-Sissi à ce que la politique étrangère égyptienne repose sur les principes humanitaires et de moralité, puisés dans le patrimoine de la nation, sa civilisation et sa religion, ainsi que dans les principes de coopération pour réaliser la stabilité non seulement en Egypte mais aussi dans son environnement régional et international", a indiqué M. Choukri.

Le ministre des AE a repris que les caractéristiques de la politique étrangère de l'Egypte englobaient la non conspiration, la réalisation du bien, la non déstabilisation pour les autres pays à des fins d'intérêts personnels, une obédience qui fait l'objet de fierté pour ces principes.

M. Choukri a remercié le Président Al-Sissi de sa politique sincère et objective, reconnue par tous, d'adoption de tels principes nobles.

Le chef de la diplomatie a souligné que l'Egypte avait soutenu la stabilité régionale et internationale notamment en Libye, au Soudan, en Syrie, au Yémen et en Somalie, et a étendu son action dans les opération de maintien de la paix. Il a également fait état du soutien efficace de l'Egypte aux efforts visant à défendre les droits palestiniens et à instaurer une accalmie entre Palestiniens et Israéliens.

Dans son allocution lors de la session, le ministre de l'Intérieur, Mahmoud Tawfiq, a passé en revue la situation sécuritaire en 2014, expliquant qu'il y avait une vague croissante de violence et de terrorisme outre la fuite d'un grand nombre de prisonniers lors des événements de 2011, ayant conduit à une augmentation sans précédent des taux de crimes pénaux et à la propagation d'éléments terroristes dans le Nord Sinaï profitant du vide sécuritaire en 2011.

Le ministre de l'Intérieur a déclaré : « L'Égypte a été témoin de 260 actes terroristes au cours des années 2013 et 2014, visant tous les secteurs de l'État, y compris le siège et les installations du ministère de l'Intérieur et une tentative d'assassinat de l'ancien ministre de l'Intérieur à cette époque".

Il a fait état de la vague croissante de violence et de terrorisme menée par la confrérie terroriste qui visait à saboter les installations et les biens de chaque citoyen à cette époque.

Le ministre a souligné que la menace terroriste avait pris fin ou avait reculé, mais que la menace contre l'Égypte n'a pas pris fin, car il existe un autre type de menace qui pourrait être plus dangereux que le terrorisme violent, à savoir les guerres de quatrième et cinquième générations.

Source: Mena