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L'Egypte et l'Organisation mondiale du commerce

mercredi، 16 septembre 2009 - 12:00

L’Egypte a participé aux procédures d’organisation des relations commerciales mondiales lors de sa participation en 1947 à la conférence tenue pour la création d’une organisation mondiale du commerce.

 En 1964-65 elle a participé aux négociations relatives au 4ème chapitre du commerce et du développement, principe que l’Egypte a préconisé pour traiter avec les pays en voie de développement et qui a été approuvé.

En 1993, elle a participé à la conférence du GATT, et son rôle avait été remarquable à la conférence de Doha. Le communiqué clôtural de la conférence tenue au Japon en 2003 a également mis en relief son rôle.

Sur le plan officiel, l’Egypte a participé en septembre 1986 au round d’Urugway tenu dans la ville de Ponta de l’Est et en 1988 à la conférence tenue à Montréal.

Sur le plan ministériel, elle a pris part à toutes les réunions officielles et non officielles en vue d’engager des négociations et coordonner entre les attitudes de toutes les délégations des pays en voie de développement présentes aux négociations. Son rôle a également été efficace relativement aux articles alimentaires et agricoles.

Le négociateur égyptien a réussi à réaliser les acquis requis suivants:
-Conquérir le marché, développer les exportations surtout les tissus, ainsi que le commerce des services.

-Dans le cadre de son mandat dans l’organisation mondiale du commerce [OMC], l’Egypte s’est engagée à fixer les taxes douanières sur quelques costumes et tissus et de les réduire dans un délai de 10 ans à dater de 1995.

Les taxes douanières ont été réduites graduellement sur les autres articles industriels moyennant un taux de 50 à 100%.

En ce qui concerne les articles agricoles, l’Egypte s’est engagée à fixer les taxes douanières sur quelques importations agricoles dans un délai de 10 ans à des taux variant selon l’importance des articles pour la sauvegarde des produits locaux.

Accords sur les services:
L’Egypte s’est engagée avec les pays avancés de ne libérer le secteur égyptien des services  à moins d’être sûre de sa compétence.

Elle a demandé aux autres pays d’ouvrir leurs marchés aux services égyptiens et dans le domaine des services financiers, elle a permis la création de banques conjointes à condition que le partenaire étranger s’engage d’entraîner les fonctionnaires, et des filiales des banques étrangères selon les conditions stipulées par la loi des banques, et des compagnies d’assurance étrangères et conjointes.

L’Egypte s’est engagée à fonder les hôtels et les restaurants selon les besoins du marché égyptien et la tenue des conférences touristiques et autres services.

Domaine des services des constructions architecturales:

L’Egypte s’est engagée à créer une société conjointe à condition que le capital égyptien des grands projets ne soit pas inférieur à 51% et que la main-d’œuvre étrangère ne dépasse pas les 10% du nombre des fonctionnaires de la société quel que soit le nombre de ses filiales.

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