23 mars 2023 12:15

Les relations égypto-japonaises

jeudi، 05 mars 2015 - 12:00

I- Importance des relations égypto-nippones :

Du point de vue historique, le Japon a commencé à explorer la région arabe en 1862, lorsqu’il a dépêché une mission de Samouraïs en Égypte pour s’initier de son expérience dans le domaine de la modernisation. C’est alors que les Japonais ont appris l’arabisation de la médecine occidentale, l’organisation des voies ferrées et le système juridique des tribunaux mixtes.

 

L’ouverture du Japon au monde ressemble à un arbre aux racines puissantes, consolidées par les expériences de la modernisation.

 

Sur le plan économique, 90% des importations pétrolières nippones proviennent du Moyen-Orient, alors que les produits japonais ont une présence remarquable sur le marché arabe. Par ailleurs, il n’existe aucun conflit politique ni histoire hostile entre les Arabes et le Japon ; néanmoins, ces potentialités prometteuses n’ont pas été traduites en réaction culturelle et politique fructueuse aux échelles populaire et officielle.

 

Sur le côté japonais, le gouvernement nippon fait de son mieux pour nouer des relations tous azimuts avec le monde arabe, l’Égypte en particulier, notamment dans le domaine du tourisme. Le Japon a l’intention de jouer un rôle plus important sur la scène mondiale, à la lueur du crédit positif des relations égypto-nippones et de la concordance des intérêts économiques et technologiques, d’autant plus que les deux côtés tendent à optimiser et à approfondir davantage les relations bilatérales.

 

Il est à noter que l’Égypte est le seul État africain et moyen-oriental à nouer un dialogue avec le pays du soleil-levant.

 

Au temps du premier ministre japonais Jun'ichiro Koizumi, le Japon a éprouvé une forte tendance d’ouverture sur le monde. Cela s’inscrit dans le cadre de ses efforts déployés pour obtenir un siège permanent au Conseil de Sécurité, pour changer sa constitution rédigée par des Américains, de sorte à s’adapter aux aspirations du nouveau japon, et pour jouer plus important en Asie.

 

La guerre de l’Iraq constituait une opportunité propice au Japon, qui considérait cette région comme un simple fournisseur de pétrole. Mais après qu’il a envoyé 600 soldats en Iraq pour contribuer aux travaux de réurbanisation, son regard s’est de nouveau dirigé vers cette région et il porte désormais un intérêt particulier à sa conjoncture.

 

De là, les grands États arabes, dont l’Égypte, peuvent encourager le rôle nippon accru et de bâtir un partenariat tous azimuts avec le Japon, ce qui est susceptible de donner ses fruits dans les deux prochaines décennies, de produire la prospérité de la région et de résoudre ses problèmes.

 

Par ailleurs, les points de vue de l’Égypte et du Japon convergent par rapport à multiples questions internationales, dont le désarmement, le maintien de la paix, la protection écologique, le dialogue des civilisations, des cultures et des religions. En fait, les deux États partagent une vision uniforme relatif à un monde plus sécurisé et plus équitable.

 

II- Les relations politiques :

 

Les relations égypto-nippones sont marquées par la solidité, l’homogénéité des points de vue politiques, et l’action conjointe susceptible d’établir la paix et la stabilité au Moyen-Orient. Cela a frayé la voie à l’échange des visites entre les directions des deux pays. Ces relations ont pris un nouvel essor, surtout lorsque le 13 juin 2014 l’empereur japonais Akihito a félicité le président al-Sissi pour son accès au pourvoir. Il a alors souligné que l’Égypte traversait une phase tranchante à l’échelle sociopolitique et s’est exprimé certain que le président al-Sissi jouerait un rôle pionnier pour relever les défis, avec le soutien du peuple égyptien.

 

Les plus importantes attitudes dans les relations politiques égypto-nippones sont les suivantes :

 

-     En 1922 : le Japon a reconnu l’indépendant de l’Égypte proclamée le 7 avril 1922.

-     En 1926 : le Japon a inauguré un consulat général à Alexandrie.

-     En 1939 : le Japon a inauguré une commission en Égypte.

-     En 1953 : l’Égypte a inauguré une commission au Japon.

-     En 1954 : le Japon a transformé la commission en ambassade.

-     En 1982 : le Japon a inauguré un bureau consulaire à Alexandrie.

-     En 1983 : l’ancien président Hosni Moubarak s’est rendu au Japon ; une visite après laquelle les relations bilatérales ont témoigné d’un développement continu sur les plans politique et économique et au niveau de l’échange culturel.

-     En mars 1995 : Moubarak a entrepris sa deuxième visite au Japon qui a posé les assises d’une nouvelle phase des relations bilatérales. À l’issue de cette visite, Tomiichi Murayama, alors premier ministre nippon, s’est rendu en Égypte en septembre de la même année pour signer un accord sur l’enracinement de la coopération bilatérale pour restituer la paix au Moyen-Orient.

-     En 1999, Moubarak a entrepris sa troisième visite au Japon, au cours de laquelle les deux côtés ont annoncé une déclaration conjointe, ayant pour objectif d’amplifier les délibérations et la coopération bilatérales aux échelles internationales, régionales et bilatérales, notamment en ce qui concerne la paix, l’économie, l’environnement, l’échange culturel et l’enseignement.

-     En 2000, le ministre japonais des Affaires étrangères, alors Masahiko Komura, s’est rendu en Égypte à la tête de la délégation chargée de faciliter la mise en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN).

-     En octobre 2001, le délégué spécial du Premier ministre japonais et ancien Premier ministre, Ryutaro Hashimoto, s’est rendu au Caire et s’est entretenu respectivement avec l’ancien président égyptien Hosni Moubarak et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, en plus de nombre de responsables égyptiens.

-     En décembre 2002, la ministre d’État pour les Affaires étrangères, alors Fayza Aboul-Naga, s’est rendu au Japon, en réponse à l’invitation de la ministre japonaise des Affaires étrangères, alors Yoriko Kawaguchi.

-     En mai 2003, Koizumi s’est rendu au Caire, dans le cadre d’une tournée dans la région qui a également compris l’Arabie saoudite.

-     En février 2006, le ministre égyptien de l’économie et du commerce extérieure s’est rendu au Japon pour participer à la Conférence ministérielle des États membres de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). Le ministre a effectué des entretiens sur la coopération bilatérale, les relations économiques et commerciales. Il a abordé les lignes exécutives du projet Jetro en Égypte et a préconisé l’abolition du boycott relatif à l’importation des agrumes égyptiennes, à l’instar des mesures prises en faveur d’autres États, dont l’Afrique du Sud, l’Espagne et Israël.

-     Lors de ses tournées dans la région, l’envoyé spécial du gouvernement japonais dans le cadre du processus de paix au Moyen-Orient, Tatsuo Arima, s’est rendu au Caire en août 2002, mars 2003, août 2003, août 2004 et décembre 2004.

-     En juin 2003, le président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) s’est rendu en Égypte pour examiner les aspects de la coopération bilatérale et inspecter les projets exécuter par l’Agence en Égypte.

-     En septembre 2003, le gouverneur de la Banque japonaise pour la coopération internationale (BJCI) s’est entretenu au Caire avec le premier ministre, alors Atef Ebeid, et les représentants du ministère du commerce extérieur sur le soutien que la Banque est disposée d’assurer en faveur de la coopération bilatérale.

-     En juin 2003, le conseiller spécial du Premier ministre japonais pour les Affaires étrangères s’est rendu au Caire dans le cadre d’un périple dans la région. Ses entretiens ont porté sur la réurbanisation de l’Iraq et les effets des économies des pays voisins sur l’environnement.

-     En octobre 2003, le ministre japonais des Affaires étrangères s’est entretenu au Caire avec des hauts responsables sur l’appui des relations et de la coopération bilatérales tous azimuts.

-     En décembre 2004, le ministre adjoint pour les Affaires asiatiques s’est rendu au Japon pour examiner nombre de question à intérêt commun.

-     En juillet 2005, le ministre égyptien du commerce extérieur et de l’industrie s’est entretenu au Japon avec nombre de responsables japonais.

-     En mai 2006, le ministre des Affaires étrangères, alors Ahmed Aboul-Gheit, s’est entretenu au Japon de la conjoncture régionale et mondiale. Les deux pays sont tombés d’accord sur la création d’un mécanisme du dialogue stratégique.

-     Le ministre égyptien des Affaires étrangères s’est également entretenu avec son homologue japonais, lors de sa participation au 4ème Sommet du Ticad (Japon/Afrique), qui a été tenu à Yokohama du 28 au 30 mai 2008.

-     En juin 2003, le Premier ministre égyptien, alors Dr. Hicham Qnadil, a entrepris une visite de trois jours au Japon pour participer au Sommet de Ticad V, tenu à Yokohama. Au cours de cette visite, Qandil s’est entretenu avec son homologue japonais sur la consolidation de la coopération bilatérale. Il s’est également entretenu avec le président de l’Agence japonaise pour la coopération internationale (AJCI) des projets japonais en Égypte et du parachèvement de l’Université japonais, la première à l’étranger.

-     En décembre 2013, le ministre égyptien des Affaires étrangères, alors Nabil Fahmi, s’est entretenu à Tokyo avec son homologue japonais Fumio Kishida sur les moyens de développer les relations bilatérales.

-     En juin 2014, l’empereur japonais Akihito a félicité le président al-Sissi pour son accès au pourvoir. Il a alors souligné que l’Égypte traversait une phase tranchante à l’échelle sociopolitique et s’est exprimé certain que le président al-Sissi jouerait un rôle pionnier pour relever les défis, avec le soutien du peuple égyptien. De son côté, le Premier ministre japonais s’est déclaré déterminé d’approfondir les relations amicales historiques entre Tokyo et le Caire.

-     En septembre 2014, le ministre d’État japonais pour les Affaires étrangères Minoru Kiuchi s’est rendu en Égypte pour participer à la Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes.

-     En octobre 2014, le ministre d’État japonais pour les Affaires étrangères Minoru Kiuchi s’est entretenu au Caire avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri des développements des relations bilatérales et des efforts prodigués dans les domaines économique, commercial et d’investissement.

-     En novembre 2014, le président de la JICA, Akihiko Tanaka, s’est déclaré satisfait du retour de la coopération techno-économique entre l’Agence et l’Égypte à son niveau normal, après les mutations survenues en Égypte depuis janvier 2011.

-     En décembre 2014, en marge des travaux de la 69ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, le président Abdel-Fattah al-Sissi s’est entretenu avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe des questions à intérêt commun.

-     En janvier 2015, le Premier ministre japonais Shinzo Abe s’est entretenu au Caire avec le président al-Sissi des moyens de consolider les relations bilatérales, ainsi des questions régionales et internationales à intérêt commun.

-     En mars 2015, le ministre d’État parlementaire japonais pour les Affaires étrangères a assisté à la conférence sur le soutien et le développement de l’économie égyptienne. Au cours de cette visite, il s’est entretenu avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri des relations bilatérales et des efforts conjoints déployés pour lutter contre le danger du terrorisme.

-     En août 2015, le délégué spécial du Premier ministre japonais a livré au président al-Sissi au Caire un message, dans lequel le Premier ministre le félicitait à l’occasion de l’inauguration du projet du nouveau canal de Suez.

-     En décembre 2015, le chef d’État major japonais s’est entretenu au Caire avec son homologue égyptien Mahmoud Hegazi. Ils ont échangé les points de vue relatifs aux mutations dans la région qui influencent la sûreté et la stabilité régionales et internationales. Ils ont abordé les aspects de la coopération militaire bilatérale, susceptible de consolider le partenariat et la coopération égypto-japonais.

 

III- Les relations économiques :

 

Les relations de coopération économique et commerciale entre les deux pays sont prospères et variées. Ces relations sont régies par une série d’accords-cadres et de conventions importantes. En outre, le Japon a contribué dans une large mesure à présenter des aides de développement à l’Égypte ; une réalité concrétisée dans une kyrielle de projets géants qui jouent un rôle vital dans le soutien de l’infrastructure et des projets de développement en Égypte.

 

Les relations économiques entre les deux pays ont pris les formes suivantes :

 

1- Des accords économiques et commerciaux ont été conclu entre les deux pays, dont :

 

-       Un accord sur la coopération culturelle conclu en 1957.

-       Un accord sur le commerce conclu en 1958.

-       Un accord sur services aériens conclu en 1963.

-       Un accord pour éviter la double imposition, conclu en 1969.

-       Un accord pour encourager et protéger les investissements, en 1977.

-       Un accord sur la coopération technique entre l’Égypte et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), conclu en 1984.

-       Un accord sur l’envoi des bénévoles japonais en Égypte, conclu en 1995.

-       Une Déclaration de partenariat « vers un meilleur avenir », conclu en 1995.

-       Un programme de partenariat entre l’Égypte et le Japon, adopté en 1999.

 

2- Des aides officielles du développement sont accordées à l’Égypte, connues sous le nom du système ODA (Official Development Assistance). Ce système fonctionne sur trois axes, à savoir :

 

a- Les dons : consacrés à l’établissement des projets économiques, sociaux et culturels. Ces dons ont contribué à la construction du pont du canal de Suez, avec un coût de 10 millions de dollars, à la réparation du tunnel Ahmed Hamdi, de l’hôpital pédiatrique d’Aboul-Rich et du drainage sanitaire à Guiza et au traitement de l’au à al-Amiriya. Ils ont également contribué à l’édification de l’Opéra égyptien, et à l’affrontement des sinistres, dont le tremblement de terre qui a eu lieu en octobre 1992.

 

b- L’assistance technique : qui consiste à envoyer des experts japonais en Égypte et d’envoyer des stagiaires égyptiens au Japon. Elle consiste également à préparer les études de faisabilité pour les projets qui doivent être financés par le Japon, et à fournir les équipements techniques nécessaires.

 

c- Les prêts au yen : ce sont des prêts à intérêt réduit, remboursé à long terme. Ces prêts sont en principe accordés au financement des projets de l’infrastructure.

 

3- Des investissements japonais sont établis en Égypte, dont le volume a atteint 771,5 millions de dollars en février 2014, y compris les investissements pétroliers, dont le volume a atteint 385 millions de dollars, conformément aux indices du Service Commercial égyptien (SCE).

 

Les investissements japonais sont concentrés dans les domaines de la fabrication des voitures, des industries alimentaires, les électroménagers, l’industrie pharmaceutique, les industries pétrolières, dont la prospection et le creusement des puis, la fabrication des équipements médicaux, les projets agricoles, les constructions, l’assurance et les valeurs mobilières.

 

À présent, 66 compagnies japonaises travaillent en Égypte. Elles sont réparties, du point de vue de leur activité, comme suit :

 

-         17 compagnies financières et de services.

-         11 compagnies travaillant dans le domaine du pétrole et du gaz naturel.

-         10 compagnies commerciales.

-         16 bureaux relevant d’un nombre de journaux et d’agence de presse.

 

Les exportations égyptiennes vers le Japon consistent au gaz naturel liquidé, aux produits pétroliers, en plus du coton, des tapis, de la moquette, des légumes et des fruits, du prêt-à-porter, du fer et de l’acier, de la céramique, de la souffre et ses dérivés, et des produits alimentaires.

 

L’Égypte importe du Japon : les voitures et les tracteurs agricoles, les chaudières, les machines, les électroménagers, les produits en fer et en acier, les équipements de la photographie et des optiques, le plastique et ses produits, les produits chimiques organiques.

     

4- Un Conseil des hommes d’affaires égypto-japonais a été créé en 1982. Ce Conseil a été reconstitué et réactivé lors de la visite présidentielle de 1999, pour devenir le plus important mécanisme de l’action économique et commerciale du secteur privé dans les deux pays. Depuis, le Conseil encourage le partenariat entre les institutions gouvernementales et le secteur privé dans tous les domaines commerciaux, industriels et de services et stimule l’investissement des compagnies japonaises en Égypte.

 

Le Conseil a organisé les événements suivants :

-         La 9ème conférence conjointe du Conseil et le Forum économique égypto-japonais tenue en janvier 2015.

-         La réunion conjointe du Conseil tenue à Tokyo, en décembre 2013.

-         La conférence de la propagande touristique japonaise, tenue au Caire en 2011.

-         La conférence égypto-japonaise sur les ressources hydriques, tenue à Tokyo en 2009.

-         La conférence conjointe des hommes d’affaires, tenue à Tokyo en 2008.

-         La journée de l’amitié entre les enfants de l’Égypte et du Japon, organisée en 2008.

 

IV- Les relations culturelles :

 

Les relations égypto-japonaises ont connu de nombreuses activités au cours des trois dernières années, où l'année 2008 était concernée de la coopération scientifique et technologique, en 2009 pour promouvoir le tourisme égyptien au Japon, et enfin l'année 2010 pour promouvoir les médias de l'Égypte au Japon.

 

Ce qui suit sont les principales activités qui ont eu lieu au cours de la période:

 

-       En 26 mars 2009, signé l'accord de coopération entre les deux gouvernements pour l'établissement de l'Université égyptienne - Japonaise pour la Science et de la technologie dans Borg Al Arabe, la première université japonaise en dehors du Japon, ouvert non seulement aux étudiants égyptiens, mais aussi pour les étudiants des pays arabes et africains. Cette université est un bon exemple de coopération trilatérale. L'Université été ouverte en 3 juin 2010. Cela a également suivi le rythme de l'augmentation du nombre d'étudiants égyptiens dans les universités japonaises à environ 500 étudiants, ainsi que d'augmenter le nombre d'accords de coopération entre les universités égyptiennes et Japonais de plus de 75 conventions.

-       La tenue de la première session du dialogue stratégique entre les deux gouvernements en mai 2009, où il a dirigé le côté égyptien le Ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, et a dirigé la partie japonaise, le Ministre des Affaires étrangères dans ce temps, Hirofumi Nakasone.

-       Suite de la coopération entre l'Ambassade d'Égypte à Tokyo et l'Organisation de la pierre de la paix à Hiroshima, a été célébrée dans l'Opéra égyptienne au Caire en mai 2009, la remis la pierre de la paix d'Hiroshima fournis par l'organisation comme un cadeau et a été placé dans le parc principal de l'Opéra.

-       La princesse Takamado a visité l'Égypte en juin-juillet 2009, de sorte que la visite est la première de plus de neuf ans dès la dernière visite d'un membre de la famille impériale à l'Égypte. La princesse a ouvert les travaux de construction d'un observatoire pour les oiseaux sur les îles de Saluja et la province d'Assouan Ghazal, en mémoire de son mari, le prince Takamado. Son Altesse la princesse s'est également entretenue lors de la visite avec Mme Suzanne Moubarak, l'épouse du Président de la République, où elles ont s'est échangées les point de vues sur le moyen de développer la coopération entre les deux pays pour qu'il y ait un impact direct sur la vie des gens ordinaires.

-       Le 26 août 2009, a signé un accord historique entre les gouvernements égyptien et japonais sur l'augmentation du nombre de vols directs d’EgypteAir à destination de tous les jours des aéroports de Narita International à Tokyo et à Osaka Kansai International, soit une augmentation de 140%. Il est prévu que le résultat de cet accord pour l'augmentation du nombre de touristes et de la coopération commerciale entre les deux pays.

-       Les 29 et 30 novembre 2010, le premier Forum égypto-japonaise a été tenu à Tokyo pour mettre en œuvre ce qui était convenu lors de la visite du Président Moubarak au Japon en 1999, où un groupe de haut niveau des personnalités publiques, égyptien et japonais ont participé et ont discuté les questions d'intérêt commun entre les deux pays. Tels que le Forum a une bonne occasion pour le dialogue a fait une déclaration visant à intensifier et approfondir les relations entre les deux pays.

-       Du 14 au 20 février 2010, le vice-président de la première Association internationale des éditeurs et président de la plus grande maison d'édition en Égypte, Ibrahim Al Mouallem a visité le Japon - selon l'invitation de la "Fondation du Japon”. Des longues discussions se sont tenus sur le moyen de mettre en œuvre le projet que l'Ambassade d'Égypte vise à le mettre en exécution sur la proposition d'un projet pour la traduction systématique entre l'Égypte et le Japon.

-       Le Grand Mufti, Cheikh Ali Gomaa, a visité le Japon en mars 2010, à l'invitation du Ministère japonais des Affaires étrangères. C'est la première invitation offerte par le gouvernement japonais depuis la seconde Guerre mondiale à un chef religieux islamique, et elle est la deuxième invitation à un chef religieux. Son Éminence s'est entretenu avec le Ministre des Affaires étrangères, et avec de nombreux chefs religieux au Japon, il a également présenté la perspective de la Fondation religieux officiel en Égypte sur un certain nombre de questions importantes telles que la promotion et la diffusion de la paix et de tolérance, de modération et de la protection de l'environnement, en plus d'autres sujets.

-       Le Président du Conseil d'administration de la Fondation Al-Ahram, Dr. Abdel Moneim Said, a visité le Japon à l'invitation du Ministère japonais des Affaires étrangères, dans la période du 15 au 20 mars 2010. Il a tenu plusieurs entretiens avec des responsables japonais de haut niveau, y compris le Premier Ministre à ce temps, Yukio Hatoyama et le Président de la Chambre des représentants. Il a également tenu un certain nombre d'entretiens fructueux avec des intellectuels japonais visant à renforcer les relations non seulement entre l'Égypte et le Japon, mais aussi entre le Japon et le monde arabe. Dr. Saïd a également tenu des entretiens avec les Présidents des Conseils d'un certain nombre de journaux japonais pour discuter les moyens de coopération dans la formation et la tenue d'activités conjointes.

La coopération entre l'Égypte et le Japon y compris: le passé par la construction du Grand Musée égyptien, et le présent, grâce à la coopération dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables à travers un nouveau projet signé en mars 2010 pour la production d'énergie du parc éolien dans le golfe de Suez, coûtant plus de 400 millions de dollars américains et enfin, l'avenir représentés dans l'Université égyptienne – Japonais.

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