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Les Villes célèbres

Louxor

mercredi، 16 septembre 2009 - 12:00

La ville de Louxor est situé sur la rive droite du Nil, en Haute Égypte, à environ 700 km au Sud du Caire et 300 km au nord d’Assouan. Selon le recensement démographique de 2006, la ville de Louxor est à présent une ville de 429 000 habitants qui vivent directement ou indirectement du tourisme. Elle occupe le neuvième rang parmi les villes égyptiennes. Il s’agit de l’antique cité égyptienne de Thèbes.

Le site de Louxor, avec plus de quatre millions de visiteurs par an, est l’un des endroits les plus attirants aux touristes d’Égypte et constitue la partie sud de l’ancienne Thèbes. Son temple, relié à celui de Karnak par un dromos, longue allée bordée de sphinx, fut érigé au -XIVème siècle avant J.C. sous le règne d’Aménophis III. Il fut modifié par la suite par Ramsès II, qui y ajouta notamment six statues monumentales et deux obélisques.

Les temples de Louxor : 

Temple de Louxor 
Le Temple de Louxor ou Opet du Sud, au cœur de l’ancienne Thèbes, fut construit dans sa majeure partie sous les XVIIIème et XIXème dynasties. Il était consacré au dieu Amon sous ses deux aspects d’Amon-Rà céleste et de divinité ithyphallique. Les parties les plus anciennes actuellement visibles remontent à Aménophis III et à Ramsès II. Par la suite, de nouveaux éléments furent ajoutés par Chabaka, Nectanebo Ier et les Lagides. Sous l’époque romaine, le temple fut partiellement transformé en camp militaire. L’édifice, l’un des mieux préservés du Nouvel Empire, a gardé de nombreuses structures en élévation. Outre le grand pylône, le visiteur peut ainsi traverser deux grandes cours à péristyle et la colonnade monumentale qui relie ces deux cours. Le sanctuaire proprement dit, résidence de l’Amon d’Opet, de même que les salles qui le précèdent ont conservé une bonne partie de leur couverture en dalles.
Temple de Karnak : 
Allée des criosphinx à l’entrée du temple de Karnak, le temple de Karnak situé près de Thèbes, la capitale religieuse, est le plus grand et le plus riche centre religieux d’Égypte. Son nom égyptien est Ipet Sout, traduit généralement par « Celle qui recense les Places ». C’est un vaste musée à ciel ouvert et le site religieux connu le plus ancien du monde. Il semble que ce soit le deuxième site le plus visité d’Égypte après celui des Grandes pyramides de Guizèh, près du Caire. Pendant de nombreux siècles, le temple de Karnak fut le principal centre religieux d’Égypte. Il fut aussi le temple principal du culte d’Amon, mais comme de nombreux autres temples égyptiens, d’autres dieux et déesses y étaient vénérés.

En effet, il est composé de quatre parties, dont une seule est actuellement accessible: l’enceinte d’Amon-Rà ; l’enceinte de Montou ; l’enceinte de Mout ; le temple d’Aménophis IV. Statue d’un pharaon ramesside, la grande épouse royale était à ses pieds. De plus, il existe plusieurs petits temples et sanctuaires situés en dehors des murs fermant les quatre parties principales Il est en ruines aujourd’hui mais on sait paradoxalement beaucoup de choses à son sujet. La construction du temple aura duré près de 2000 ans. Ramsès II et son fils Mineptah y ont vécu, ainsi que d’autres rois qui, au fur et à mesure, y ont rajouté des monuments. C’est la principale différence entre Karnak et les autres temples et sites d’Égypte. À peu près trente pharaons ont contribué à sa construction, lui permettant d’atteindre une taille, une complexité et une diversité très importantes.

À l’entrée, il y a un dromos, allée bordée de criosphinx. Ces criosphinx, des statues à tête de bélier et à corps de sphinx, sont les animaux sacrés du dieu Amon. On en mettait des deux côtés de l’entrée, croyant qu’ils repousseraient les forces du mal. Leur fonction première était toutefois de protéger le pharaon lorsqu’il venait adorer lui-même Amon à Karnak. Une colonne encore colorée Tout de suite en entrant dans le complexe se trouve le temple de Séthi II, sur la gauche. Un peu plus loin et juste avant la salle hypostyle, deux statues d’Amon encadrent le passage, après avoir passé le deuxième pylône, on arrive dans la salle hypostyle. Elle est composée de très nombreuses colonnes, la plupart ayant gardées leurs inscriptions. Certaines ont même conservé leurs couleurs. La lumière était faible dans cette salle mais elle filtrait malgré tout grâce à des interstices laissés dans le plafond. Le sanctuaire se trouve tout au fond du temple.

En Égypte, pour construire un temple, on commençait toujours par le sanctuaire. Ce qui veut dire que le temple de Karnak a été construit en commençant par l’arrière-fond et terminé par l’entrée. En face du temple de Karnak, il y avait le lac sacré. Les prêtres aux têtes rasées s’y purifiaient. En tout, il existait dix pylônes dont six dans l’axe est-ouest et quatre dans l’axe nord-sud. 

Son et lumière au Karnak : 
Le son et la lumière au Karnak relatent l’histoire complète de ce temple magnifique, en Arabe, en français, en anglais, en allemand et en espagnol.
Musée de Louxor : 
Ce musée est situé entre le Temple de Louxor et celui du Karnak. Il inclut plusieurs monuments pharaoniques.
Les monuments de la rive occidentale : 
Les colosses de Memnon : 
Les colosses de Memnon sont en fait deux sculptures en pierres monumentales situées sur la rive occidentale de Thèbes (Égypte), sur la route qui mène à la vallée des reines. Ce sont les derniers vestiges du gigantesque temple funéraire d’Aménophis III (XVIIIème dynastie) qui n’existe plus de nos jours. Ils représentent le pharaon assis sur le trône de ses ancêtres, les mains posées sur les genoux; de chaque côté de ses jambes sont figurées sa mère, Moutemouia, et son épouse, Tiyi.

Sur les deux cotés du trône figure une représentation symbolique de l’union de la Haute-Egypte et de la Basse Égypte, le Sema-Taouy, représenté par deux « Nil » nouant le papyrus et le lys, symboles du « double pays ». Statues monolithiques en granite d’Assouan, hautes de 18 m. (plus de 20 m. avec les couronnes aujourd’hui disparues) et d’un poids de plus de 1300 tonnes, ces colosses sont fortement endommagés, depuis l’Antiquité déjà. Strabon, historien et géographe grec rapporte que, lors du tremblement de terre qui eut lieu en l’an 27 avant J.C. une grande partie du temple s’écroula et le colosse droit se fissura de l’épaule au bassin.

Une légende raconte qu’au lever du soleil, la statue commençait à émettre des sons et à parler. Ce phénomène, aujourd’hui bien compris, était dû à la dilatation du quartzite sous l’effet des premiers rayons du soleil. C’est ainsi qu’au début de l’ère chrétienne, les Grecs attribuèrent l’édifice à Memnon, fils de l’Aurore. Selon la légende homérique, Memnon, tué lors de la guerre de Troie, a retrouvé la vie à l’aube et s’était mis à chanter. Le colosse devint rapidement un lieu de pèlerinage non seulement pour les Grecs, mais également pour les Romains, qui arrivaient en grand nombre pour entendre l’oracle de Memnon, y compris certains empereurs à l’exemple d’Hadrien aux alentours de l’an 130. Au IIIème siècle, l’empereur romain Septime Sévère, qui voulait honorer la divinité qui se manifestait ainsi chaque matin, ordonna la restauration de la statue, qui depuis a cessé de chanter.

La vallée des Rois 
La vallée des Rois est une région d’Égypte située sur la rive occidentale du Nil à la hauteur de Thèbes (aujourd’hui la ville moderne de Louxor). La vallée est formée d’une faille dans la chaîne libyque qui débouche sur la vallée du Nil. Elle est célèbre pour avoir abrité les tombes (hypogées) de nombreux pharaons du Nouvel Empire.

La plus ancienne tombe connue sur le site est celle de Thoutmosis Ier et, à partir de Thoutmosis III, à l’exception d’Akhenaton, tous les pharaons des XVIIIème, XIXème et XXème dynasties y ont été enterrés (approximativement de 1539 à 1075 avant J.C.). La dernière tombe connue était celle de Ramsès XI.

La vallée des Rois abrite également les tombeaux de certaines épouses et enfants de pharaons, ainsi que de nobles que les pharaons ont voulu récompenser la valeur. C’est à partir du règne de Ramsès Ier que la vallée des Reines est usitée, même si quelques épouses avaient été enterrées avec leurs maris par la suite. Son nom arabe Bibans El-Moulouk signifie « les portes des Rois » en référence aux portes qui fermaient jadis les tombeaux. 

La vallée des Reines : 
Elle s’enfonce dans la montagne libyque, près de Thèbes, au Sud-Ouest de Deir El-Madina, appelé en arabe Bibans El-Harem, la vallée des Reines est la nécropole des épouses royales, des filles, parfois des fils des rois des XIXème et XXème dynasties. On a retrouvé aujourd’hui près de 80 tombes dont celle de la reine Néfertari, la Grande épouse royale de Ramsès II, mais seules deux ou trois ont été ouvertes au public : la tombe de Khâemouas, la tombe d’Amenherkhepshef, et la tombe de Ti. 

Principaux temples de la vallée des reines : 
Temple de la reine Néfertari, femme de Ramsès II. 
Les temples de la commémoration. 
Temple de Deir El Bahary : 
Le site de Deir El-Bahary est un site funéraire de Haute-Égypte, situé sur la rive gauche du Nil face à la ville de Louxor et des temples de Karnak, légèrement tourné vers le sud de la vallée des Rois, adossé contre la paroi rocheuse de la montagne de Thèbes. Le nom arabe de ce site; Deir El-Bahary, « le couvent du nord ») rappelle l’existence du couvent copte élevé dans ce lieu. Sur la rive gauche du Nil, en face du Karnak, la falaise de la chaîne libyque dessine un vaste amphithéâtre qui marque le centre de la nécropole thébaine. 

Le temple de Médinet Habou; 
Le temple de Ramsès III devint le temple dynastique par excellence. À l’instar du Ramesseum, le roi y fit figurer sa descendance et il est probable que le temple servit au culte funéraire des successeurs de Ramsès III. Avec l’anarchie qui régna la fin de la XXème dynastie, le temple et son enceinte fortifiée servit de refuge au peuple de Thèbes en lutte avec des excursions de nomades venant du désert occidental et qui pillèrent la région lors des XXIème et XXIIème dynasties.

À cette époque nous pouvons imaginer que les grands temples des souverains ramessides formaient des forteresses, dont Médinet Habou était sans nul doute la plus imposante. Au cours de la Basse époque, le temple continua à fonctionner et les tombes des divines adoratrices d’Amon furent aménagées dans l’enceinte du temple à l’instar des tombes royales trouvées à Tanis. Les divines adoratrices étaient des filles royales qui se consacraient à la prêtrise du dieu Amon et se chargeaient de représenter le roi à Thèbes.

Elles choisirent d’établir leur sépulture très près du sanctuaire de Djemé qui restait à cette époque l’un des lieux saints de la région. Par la suite avec les monarques gréco-romains le site fut peu à peu transformé en ville dont l’enceinte principale occupait le centre. C’est du nom même de Djemé ou Djemaï que les grecs par déformation nommèrent la ville Thébaï, qui deviendra par la suite Thèbes, homonyme de la Thèbes grecque. La ville resta centrée autour du site et pendant la période copte, une église y a été édifiée dans la seconde cour du temple de Ramsès III. Les graveurs coptes ont également détérioré les gravures égyptiennes et les dessins sur les colonnes, et l’on pouvait voir au début du XXème siècle les colonnes à chapiteaux corinthiens qui soutenaient le toit de l’église chrétienne. À la fin de l’antiquité, et avec l’invasion arabe, le site fut peu à peu abandonné et recouvert de monticules de décombres. 

La tombe de Nakht: 
Cette gravure nous révèle l’évolution de l’artiste égyptien. 

La tombe de Menen: 
Ecrivain du royaume sous l’époque du roi Thoutmosis IV 

La tombe de Ra-Mess: 
Un des grands hommes d’Etat sous l’époque d’Aménophis III, on a retrouvé dans sa tombe des gravures représentant Akhnaton et sa femme Néfertiti. 

Le temple de Dandara: 
Situé sur la rive occidentale à 60 Km approximativement du nord de la ville de Louxor c’est l’un des temples gréco-romains construit par le roi Ptolémée III. 

Les monastères: 
Le monastère d’El Chayeb, situé à 7 km du nord de la ville. 
Le monastère de Mar-Guirguis, situé sur la rive occidentale. 
Le monastère du guerrier, situé à 4km du port de la rive Occidentale 

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