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Tewfiq Al-Hakim

dimanche، 14 août 2016 - 02:04

Penseur et écrivain, il est également le père du théâtre en Egypte et dans le monde arabe, il est aussi l’un des fondateurs de l’art du roman et du récit dans la littérature arabe moderne.

Né au gouvernorat d’Alexandrie en 1898 d’un père égyptien qui travaillait dans la magistrature, et d’une mère turque, il entre à l’âge de 7 ans dans une école gouvernementale, et quand il termine ses études primaires, il part au Caire pour y poursuivre des études secondaires. L’éloignement de sa famille lui donne plus de liberté et lui permet d’approcher l’art de la musique et du théâtre. Sa fréquentation de la troupe de Georges Abiad satisfaisait son sens artistique et surtout théâtral. Après l’obtention du baccalauréat, il entre à la faculté de droit, conformément au désir de son père qui souhaitait le voir un grand magistrat ou un avocat célèbre.

A cette époque, il s’intéresse à la composition théâtrale. Il écrit ses premiers essais avec « L’hôte indésirable », et « La nouvelle femme » mais ses parents qui le voyaient fréquenter le milieu artistique l’envoient à Paris pour obtenir son doctorat. En 1928, Tewfik El-Hakim revient en Egypte et rejoint le corps judiciaire en tant que substitut de Parquet dans les tribunaux mixtes d’Alexandrie, puis dans les tribunaux non gouvernementaux.

En 1934, il quitte le corps judiciaire et travaille comme directeur des enquêtes au ministère des connaissances (El-Maaref) puis comme directeur de l’administration de l’orientation sociale au ministère des Affaires sociales. Il démissionne en 1934 et travaille au journal Akhbar El Youm, qui publie ses pièces de théâtre. Il reste à Akhbar El Yom jusqu’à sa nomination en 1951 au poste de directeur de la maison nationale des livres (Dar El Kotob). Puis, il est nommé membre du conseil suprême de la protection des arts et des lettres. En 1959, il part à Paris pour représenter l’Egypte à l’UNESCO, mais il n’y reste pas longtemps et préfère rentrer au Caire début 1960 pour reprendre sa fonction au Conseil suprême des arts et de la littérature. Le gouvernement égyptien lui décerne l’Ordre de la République en appréciation de ses efforts pour rehausser l’art et la littérature et pour l’abondance de sa production. Il obtient également le prix d’estime de l’Etat pour les lettres en 1961. Parmi ses œuvres figurent Les gens de la caverne (Ahl El Kahf), SchéhérazadePygmalionLe Sultan dans l’embarras, et A manger pour tous

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