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Moisson de l'économie en 2016
dimanche، 01 janvier 2017 - 04:37

Fitch rating
L’Agence de notation Fitch Rating vient de relever la note souveraine de l’Egypte d’un cran, à « B » après avoir constaté un accroissement du rythme de a croissance qui atteint un plus haut depuis 2008, à 6,8% au troisième trimestre et en glissement annuel, contre 3,7% au trimestre précédent. Sur une année plaine, Fitch s’attend à une poursuite de la tendance pour atteindre un taux de croissance annuel de 4,7% en 2016 contre un taux annuel de 2,7% en 2013.
Standard and Poor’s
L’agence de notation Standard and Poor’s a relevé la note de la dette de l’Egypte à "B-"
Le plan de développement économique de l'Egypte
Le gouvernement a dévoilé un programme qui repose sur sept piliers. Les politiques économiques et sectorielles sont développées dans les troisième et cinquième piliers.
Le troisième pilier est le programme économique du gouvernement. A l’horizon 2017/18, le gouvernement s’est fixé comme objectifs : un taux de croissance de 5 à 6 %, un déficit public de 9 à 10 % du PIB (8 à 9% du PIB en 2019/20), une dette publique de 92 à 94 % du PIB (85 à 90% du PIB en 2019/20), un taux de chômage de 10 à 11 % de la population active (inférieur à 9% en 2019/20) et un taux d’inflation de 9 %. Sur le front du commerce extérieur, son ambition est de parvenir à un taux de croissance annuel des exportations de 5 % et de réduire le déficit de la balance commerciale de 3 à 5 %.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement souhaite s’orienter vers quatre axes principaux :
1. Le rétablissement de l’équilibre macroéconomique général qui passe par des réformes législatives pour accroître les recettes (mise en place du régime de TVA, refonte du cadre fiscal, nouvelle loi douanière). Cela passe également par la mise en place d’un environnement des affaires plus efficace (réformes de la législation sur les appels d’offres et les enchères publiques), par la diversification des sources de financement de la dette ou encore par des mesures de contrôle de l’inflation.
2. La stimulation de la croissance économique grâce à l’assouplissement des barrières administratives aux investissements, la rationalisation des procédures pour l’obtention de permis industriels et l’acquisition de terrains, le soutien aux PME et aux micro entreprises, l'intégration progressive du secteur informel au secteur formel et la réforme de la gouvernance des entreprises.
3. L’accélération dans l’exécution des grands projets nationaux qui sont notamment : la zone économique du Canal de Suez, la création de villes nouvelles, la bonification d'1,5 millions de feddans, le développement de la côte Nord-Ouest de l'Egypte, le Triangle d'Or, les grands axes routiers, l'Axe du 30 Juin et la nouvelle ville de Galala, le développement des champs gaziers, des usines de raffinage et des capacités de production d'électricité.
4. Des politiques axées sur la justice sociale et sur le développement des services publics. Le Premier ministre renvoie ici au quatrième pilier de son programme qui met principalement l’accent sur la justice sociale, la santé et l’éducation. On retiendra par exemple la volonté du gouvernement d’étendre le système de protection sociale aux populations et aux régions les plus défavorisées, d’augmenter les dotations du programme «Takaful et Karama » ou encore d’accroître la construction de logements sociaux. Le gouvernement met également la priorité sur la réhabilitation des bidonvilles et la lutte contre leur prolifération ainsi que sur l’extension des services d’eau potable et d’assainissement. Dans le domaine de la santé, il souhaite étendre l’assurance santé aux bénéficiaires de pensions sociales, renforcer le programme d’éradication de l’hépatite C, développer l'industrie pharmaceutique et l’industrie des dispositifs médicaux et accélérer la construction et la rénovation des centres de soins. Enfin, sur le front de l’éducation, ses priorités sont essentiellement la construction d’écoles, l’ouverture de nouvelles classes, la formation des enseignants et le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le cinquième pilier est consacré aux politiques de modernisation sectorielles : dans les domaines de l’industrie (assouplissement de législation, construction de zones et de parcs industriels), des hydrocarbures (augmentation des capacités de production et de raffinage), de l’énergie (construction de centrales électriques, amélioration du réseau de transport), des ressources minières (projet du Triangle d’Or, attribution de nouvelles concessions), de l’agriculture et du bétail (stimulation des investissements, viabilisation des terres), de l’eau (réforme de l’irrigation, construction de stations d’épuration), des NTIC (modernisation des infrastructures, développement du haut-débit), du tourisme (allocation de terrains, lancement de projets touristiques), du transport (développement du transport fluvial et ferroviaire, extension du métro) et de l’aviation civile (croissance des capacités aéroportuaires et de la flotte aérienne, mise à niveau des infrastructures). Un des objectifs sectoriels phares du gouvernement à l’horizon 2017/18 est d'élever la part de l’industrie dans le PIB à 21 %.
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