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Egypte et la piraterie maritime

mercredi، 16 septembre 2009 12:00

La piraterie maritime a connu une forte recrudescence dans le monde en général et celle somalienne dans la région du Golfe d’Aden et de la mer d’Oman au cours des deux dernières années… Le phénomène de la piraterie maritime est considéré comme un crime terroriste organisé, visant la destruction du transport maritime sûr et pacifique que le chantage des Etats et des compagnies internationales afin de payer une grande rançon.

L’Égypte croit que ce problème ne peut être résolu qu’avec celui du problème somalien, qui dure depuis plus ses deux décennies … Elle a déployé des énormes efforts, visant à former un nouveau gouvernement et à élire un nouveau président en Somalie. Elle a également coopérée avec d’autres pays et organisations internationales concernées par la conjugaison des efforts déployés afin d’échanger les informations et l’expertise.

L’Égypte a adhéré au groupe international des contacts pour la lutte contre la piraterie tout au long des côtes somalienne, et elle a également accueilli la 2ème réunion internationale de ce groupe, qui a eu lieu le 17 Février 2009 au Caire. Le ministère égyptien des Affaires étrangères avait également coopéré avec les troupes stationnées dans le Golfe d’Aden afin d’assurer la protection nécessaire aux navires égyptiens de passage.

Ci-dessus la Position de l’Egypte vis-à-vis du phénomène de la piraterie maritime en général et de la piraterie somalienne en particulier:

Le 13 octobre 2008: Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que la position de l’Egypte vis-à-vis des efforts déployés en faveur de la lutte contre la piraterie est claire… Cette position est basée sur le respect de la souveraineté des Etats sur leurs eaux régionales et sur la nécessité d’une coordination internationale intégrale entre ces Etats, afin de garantir leur succès.

D’autre part, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré, lundi, que l’Egypte accordait un intérêt à mener des concertations de haut niveau avec les parties concernées dans le cadre des efforts internationaux destinés à lutter contre la piraterie somalienne.

Le premier novembre 2008: L’Egypte a invité les pays arabes riverains de la mer Rouge à participer à une réunion consultative au Caire aux fins de coordonner les efforts et les mécanismes de coopération et éradiquer le phénomène de piraterie.


Le 20 novembre 2008: L’Egypte a accueilli une réunion arabe consultative, co-présidée par l’Egypte et le Yémen et à laquelle ont participé les pays arabes riverains de la mer Rouge et membres à la Ligue Arabe. Cette réunion visait à promouvoir la coopération entre les participants et à empêcher la diffusion du phénomène de la piraterie tout au long de la mer Rouge.

Le 3 décembre 2008: Le porte-parole du Conseil des ministres a mis l’accent sur la disposition de l’Egypte à participer à une force internationale sous l’égide des Nations Unies pour faire face à la piraterie au large des côtes somaliennes.


Le 16 décembre 2008: Le ministre adjoint du ministre des Affaires étrangères pour le dossier de la piraterie a déclaré que l’Egypte a proposé la création d’une cour internationale conformément aux résolutions des NU pour juger les pirates et la formation d’un groupe international de contact pour la lutte contre la piraterie… Cette proposition a été favorablement accueillie… D’autre part, Le cheikh d’Al Azhar a confirmé son opposition au fanatisme et au terrorisme sous toutes leurs formes, tout en appelant à rejeter la violence et à privilégier l’intérêt des peuples.

Le 17 décembre 2008: L’ambassadeur Magued Abdel Fatah, représentant de l’Egypte auprès de l’ONU, a déclaré que la mer Rouge n’a connu aucun acte de piraterie.
S’adressant au Conseil de sécurité, il a appelé à la création d’une ombrelle juridique et pratique pour la lutte contre la piraterie.

Abdel Fatah a ajouté que des actes de piraterie ne dépassent pas la région de l’ouest de l’océan Indien et du golfe d’Aden devant les côtes somaliennes.

Le 19 décembre 2008: Le président du Conseil national pour les droits de l’homme, Dr. B. Boutros Ghali, a déclaré que la récurrence des actes réguliers de la piraterie tout au long des côtes somaliennes, constitue un défi non seulement pour les NU, mais également pour le monde.

Les pays africains sont appelés à envoyer des troupes en Somalie pour protéger la sécurité et la stabilité du pays.

Le 20 janvier 2009: Le Ministre adjoint des affaires étrangères pour les politiques de planification et de gestion des crises a déclaré, lors d’une réunion de la commission des affaires arabes que l’Egypte déploie d’énormes efforts diplomatiques pour lutter contre la piraterie. Il a dit que l’Egypte ne restera pas les mains croisées devant ce phénomène afin de protéger notre sécurité nationale et le mouvement des échanges commerciaux dans le canal de Suez.

Le 24 janvier 2009: Lors de la conférence "la piraterie maritime... Confrontation et défis", tenue le 24/1/2009 à Alexandrie et organisée par l’académie arabe pour les sciences, la technologie et le transport maritime, le ministre des Transports, l’ingénieur Mohammed Mansour, a déclaré, dans son discours prononcé à son nom par le chef du secteur du transport maritime que L’Egypte soutient tous les efforts internationaux, visant à faire face à la piraterie.

Le 4 février 2009: Le porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères a déclaré que la participation de l’Egypte à la réunion régionale organisée par l’Organisation Maritime Internationale (OMI) à Djibouti s’inscrit dans le cadre des démarches égyptiennes visant à déraciner le phénomène de piraterie face aux côtes somaliennes, qui menace les intérêts égyptiens, notamment les navires et les marins égyptiens.

Il a ajouté que ce phénomène avait un impact sur la sécurité et la stabilité de la ligne maritime internationale qui traverse le Canal de Suez.

Le 8 février 2009: Le Premier ministre égyptien, Dr Ahmed Nazif, a déclaré que les actes de la piraterie tout au long des côtes somaliennes n’ont aucune influence sur l’économie nationale.

Nazif a expliqué que l’instabilité en Somalie a été la raison de ce phénomène, tout en ajoutant qu’il espérait que l’élection d’un nouveau président somalien conduirait à la stabilité dans ce pays.

Le 27 février 2009: Le ministre des Affaires juridiques et des Conseils parlementaires,Dr Moufid Chehab a souligné que l’Egypte n’admettrait jamais la présence d’aucune force internationale dans ses eaux territoriales, même si l’objectif est de lutter contre la piraterie.
Il a souligné que les résolutions du Conseil de sécurité et l’action de certains pays de dépêcher des frégates et des avions de reconnaissance pour protéger leurs navires commerciaux, a entraîné l’apparition d’une sorte de tutelle internationale sur la Mer Rouge, affectant ainsi son mouvement de navigation et l’exploitation de ses ressources naturelles.

Le 17 mars 2009: Le groupe international de contact chargé de lutter contre la piraterie en Somalie, a tenu le 17/3/2009, sa 2ème réunion au Caire sous la conduite de la ministre adjoint des Affaires étrangères… L’élaboration d’un plan pour la sensibilisation aux dangers de la piraterie, ainsi que les moyens d’extirper ce phénomène, doivent figurer parmi les sujets évoqués lors de cette réunion.


Le ministère de (AE): Libération des pécheurs égyptiens détenus par les pirates somaliens

La déclaration du ministre des affaires consulaires a affirmé vendredi 14/8/2009 que tous les pécheurs égyptiens qui étaient détenus par les pirates somaliens ont été libérés et se portaient bien et note qu’ils arriveront au Yémen dans quelques heures.

Elle a ajouté qu’il s’agit de 34 pécheurs libérés suite à des contacts effectués par le ministère des affaires étrangères avec l’armateur du navire auquel ils étaient a bord.

Les ambassades d’Egypte à Sanaa et à Djibouti ainsi que le consulat égyptien au Yémen suit de prés le retour de ces pécheurs.

Le ministère des Affaires étrangères (AE) a affirmé dans un communique que tous les pécheurs égyptiens libérés par des pirates au large des cotes yéménites étaient en bonne santé, indiquant que les pécheurs étaient attendus dans les prochaines heures dans les eaux territoriales yéménites.

Le ministère des AE, le service de renseignements et le ministère de la Défense ont effectué tous les contacts nécessaires et établi une coordination avec les autorités yéménites pour assurer l’arrivée en sécurité des deux bateaux de pèche aux cotes yéménites, indique le même communique.

Le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit a donné ses directives de transférer les pécheurs égyptiens libérés, qui étaient détenus par des pirates somaliens, vers l’Egypte à bord de vols d’Egypte Air aux frais du ministère des affaires étrangères.

M. Ahmed Rezk, adjoint du ministre des affaires étrangères pour les affaires consulaires, a affirmé antérieurement que tous les pécheurs égyptiens (dont le nombre est 34) qui étaient détenus par des pirates somaliens ont été libérés et se portaient bien.

Ces pécheurs sont entrés aux eaux territoriales yéménites et
arriveront après peu de temps au port d’Aden, selon M. Rezk qui a fait
état des contacts réussis que l’Egypte avait entamés avec les tribus
somaliennes qui ont contribué à la libération de ces pécheurs.

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