Dossiers économiques
Réunions G20-Afrique
lundi، 18 novembre 2019 03:59

Le mardi 19 novembre 2019, Berlin, la capitale de l’Allemagne, a accueilli les réunions du G20-Afrique ou « Compact With Afrika », une Initiative lancée par la présidence germanique en 2017. Les réunions, qui doivent se poursuivre jusqu’au 21 novembre, sont tenues sous le thème de « Un Sommet d’investissement, un Avenir commun ».
Le Président al-Sissi participe aux travaux du Sommet G20-Afrique, en sa qualité de Président en exercice de l’UA. La BM, le FMI et la BAD, entre agences financières, prennent part à ces réunions. Le chef de l’État tient une série d’entretiens importants, en marge de sa visite, dont un Sommet égypto-germanique avec la chancelière allemande Angela Merkel, et des rencontres avec nombre de dirigeants et de chefs d’organisations internationales participant au Sommet.
Le même jour, un accord d’investissement dans les domaines de l’énergie renouvelables, de la protection écologique, du recyclage des déchets solides et de l'enseignement technique, d’une valeur de quelque 154 millions d’euros, a été signé.
De plus, le Président a assisté au Forum des hommes d'affaires égypto-allemandes communes, qui vise à créer un discours constructif entre les compagnies égyptiennes et leurs homologues allemandes, afin de mettre en place de nouvelles entreprises conjointes en faveur de l’intérêt commun des deux parties.
En 2017, la présidence de l’Allemagne, alors à la tête du G20, a donné son aval à une initiative qui cherche à soutenir le développement dans les États africains, et l’a intitulée « le Pacte du G20 avec l’Afrique (CwA) » ou « Compact With Afrika ». Cette Initiative a réuni les États africains concernés d’une part, et d’une autre part le groupe de la BM et du FMI, la BAD et d’autres partenaires bilatéraux et multilatéraux. L’objectif en est de cristalliser et d’appuyer les politiques et les dispositifs nécessaires à la stimulation des investissements privés. Les États qui ont adhéré à cette initiative ont déterminé leurs aspirations et leurs programmes de réforme, conformément à un cadre adopté par les ministres de Finances des États du G20 en mars 2017.
Cette Initiative est différente des précédentes, dans la mesure où elle se focalise nettement sur la facilitation des investissements privés. Donc au lieu de compter sur les aides publiques, elle cherche à créer une nouvelle dynamique, dans le cadre de laquelle les gouvernements africains œuvrent avec leurs partenaires, pour orienter les réformes vers les investissements locaux et étrangers. L’Initiative met l’accent sur la carence des ressources publiques et affirme que la croissance, conduite par le secteur privé seul, peut pourvoir aux espoirs du Continent noir et sa jeunesse qui tend à davantage de chances d’emploi rentables.
Les propositions préliminaires relatives aux réformes dans ces États ont encouragé les partenaires de développement à offrir un soutien technique et exécutif supplémentaire. Cependant, pour que ces États puissent atteindre leurs objectifs escomptés, ils doivent se passer des mesures qui orbitent essentiellement autour des gouvernements et des bailleurs de fonds classiques, nouer un dialogue plus profond et créer une interaction plus vitale avec le secteur privé. Les partenaires et les gouvernements des États membres du G20 peuvent faciliter ce processus, s’ils s’attèlent à encourager leur secteur privé à porter un plus grand intérêt aux opportunités offertes par les économies africaines.
Les réunions du G20-Afrique :
Les réunions du G20-Afrique constituent une plateforme qui vise à accélérer le flux des investissements, et à affermir la croissance économique et l’épanouissement commun dans les États africains.
Aux cours de ces réunions, le Président al-Sissi doit aborder les différents sujets qui intéressent les États africains, surtout en ce qui concerne l’importance de renforcer les efforts internationaux pour favoriser l’intégration des États en développement dans l’économie mondiale. En fait, cette intégration doit assurer des chances et des privilèges qui contribuent à la croissance économique.
Les réunions du G20 doivent avoir lieu les 20 et 21 novembre 2019, avec la participation du Président al-Sissi, qui porte, pendant sa visite en Allemagne, les deux dossiers du développement du Continent noir et des relations bilatérales. Et ce, à la lumière de la présidence de l’Égypte à l’UA et ce qu’implique cette position par rapport à l’introduction de nouveaux horizons favorables à l’avenir des peuples du Continent.
Des horizons qui réalisent leurs priorités dans le développement, dans le cadre de l'ambitieux Agenda 2063, sur la base des relations étroites et croissantes entre l'Égypte et l'Allemagne, deux pays puissants aux niveaux régional et international.
Le document africain comprend la participation du président Abdel Fattah Al Sissi aux réunions du G20 et Afrique, lancées par la présidence allemande en marge des réunions du groupe en 2017 pour soutenir le développement dans les pays africains et y attirer les investissements pendant sa présidence du G 20 et la présidence par l'Egypte de l'Union Africaine. Il comprend également la tenue des rencontres bilatérales d'Al Sissi avec les chefs d'Etat des pays du Continent en marge de cette réunion.
Le lancement du Sommet G20 et Afrique constitue une reconnaissance du rôle axial joué par l'Égypte dans la région et aux niveaux mondial et africain, surtout depuis son accession à la présidence de l'Union Africaine cette année. De sa part, le ministère allemand des Affaires étrangères a mis l'accent sur l'importance du Sommet G20 et Afrique dans la promotion de la coopération économique entre les deux parties par l'annonce de la mise en œuvre de plusieurs projets, visant à accélérer la croissance dans le Continent africain, vu que le G20 représente les plus grandes économies du monde.
Cette visite doit connaître la signature d'un accord d'investissement de 154 millions d'Euros en matière d'énergies nouvelles et renouvelables, de la protection de l'environnement, de l'économie des déchets solides et de l'enseignement technique, outre à la tenue d'une série de rencontres importantes avec des hauts fonctionnaires, des hommes d'affaires et des investisseurs allemands. Les entreprises allemandes ont mis l'accent sur leur attachement à découvrir le climat de l'investissement en Égypte, surtout après la mise en œuvre des réformes économiques adoptées par le Gouvernement égyptien, que les entreprises allemandes trouvent excellentes.
Résultats souhaités de ces réunions
- Encourager les pays participants à conclure un accord stipulant l'adoption des politiques macroéconomiques saines et l'investissement dans le renforcement des capacités de l'État, de la gouvernance et de la bonne gestion.
- Encourager les pays participants et leurs partenaires à investir les recommandations de ces réunions dans l'élaboration d'une étude diagnostique plus approfondie sur les contraintes, auxquelles le secteur privé doit faire face, via la tenue d'un dialogue systématique, continu et ouvert avec tous les acteurs locaux et étrangers du secteur privé pour identifier les réformes supplémentaires nécessaires à réduire et à surmonter ses risques.
- Encourager les institutions du secteur privé des pays du G20 à coopérer avec les pays signataire de l'accord pour changer le concept des risques et d'identifier les nouvelles opportunités d'investissement.
- Encourager les institutions internationales de financement du développement, à soutenir les nouveaux investissements par tous les moyens nécessaires dans les pays où les risques sont élevés.
Le G20 et l'Afrique
Les États africains ont pris des mesures rigoureuses pour réaliser un développement global et durable dans le cadre de l'Agenda 2063. Ils œuvrent également à établir des partenariats fructueux avec les institutions financières internationales et régionales, qui leur permettent de réaliser leurs programmes de développement local, en fournissant le financement nécessaire pour soutenir les projets d'infrastructure et de liaison continentale, qui peuvent contribuer à créer un climat attrayant pour les investissements nationaux et étrangers.
Le Sommet du G20 et Afrique a eu lieu les 12 et 13 juin 2017 à Berlin sous la présidence de la Chancelière allemande, Angela Merkel, et en présence d'un certain nombre de chefs africains. L'Allemagne a profité de sa présidence tournante du G20 pour attirer les investissements en Afrique en tant qu'étape essentielle pour limiter la migration en Europe. Les ministres des Finances du G20 ont invité, pendant le Sommet du mars, leurs homologues ivoirien, marocain, du rwandais et tunisien à les rejoindre pour former ce partenariat appelé, connu sous le nom de "le pacte avec l'Afrique". Les chefs du Ghana, de l'Éthiopie, du Niger, de l'Égypte et du Mali, ainsi que les institutions financières internationales, qui doivent présenter un soutien technique à ces pays au niveau de réformes, ont également participé au Sommet de Berlin qui a duré deux jours.
La question paraît urgente pour l’UE qui semble jusque-là assise sur ses mains, alors que les émigrants continuent à affluer des États du Sud du Sahara, à travers la Libye, en proie d’un conflit depuis la destitution de Qadhafi, et à pénétrer en Europe via les frontières maritimes italiennes. Pour Merkel, remédier au ferment de l’immigration clandestine et trouver des horizons à ces peuples dans leurs pays d’origine en sont la seule issue.
Sommet réduit des dirigeants africains :
Le 27 octobre 2018, le Sommet réduit des dirigeants africains et des chefs des États et des gouvernements membres de l’initiative germanique « Compact With Afrika » a démarré à Berlin dans le cadre du Sommet du G20, convoqué par la chancelière allemande Angela Merkel.
L’initiative a gagné l’intérêt de 11 États africains, à savoir l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, l’Éthiopie, le Rwanda, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal, le Togo, en plus de l’Afrique du Sud, le membre africain dans le G20.
Ce Sommet réduit n’est en réalité qu’une initiative de partenariat avec l’Afrique, baptisée par l’Allemagne, alors présidente du G20 et l’une des économies mondiales les plus imposantes. Laquelle Initiative tient à élargir la coopération avec le Continent africain, et à améliorer le climat pour attirer les investissements vers les États africains, et notamment dans le domaine de l’infrastructure. En vertu de cette Initiative, les États africains s’engagent de coopérer avec les partenaires de développement et les agences internationales de financement avérées dans la conjoncture en Afrique, dont la BAD, le BM et le FMI, pour mettre en œuvre des mesures qui siéent aux conditions de chaque État, de sorte que les décisions et les démarches émergent de l’intérieur et ne leur soient pas imposées de l’extérieur.
L’Égypte et le soutien du développement en Afrique :
L’Égypte suit de près les réformes, adoptées et mises en œuvre par les États africains. En fait, si l’ordre prioritaire de ces réformes varient d’un État à l’autre, les objectifs en restent communs, dans le dessein de réaliser un développement durable et global en faveur du bien-être des peuples africains. D’où l’importance de davantage de coopération et de coordination, susceptibles de faire de l’Afrique la terre des chances prometteuses, de la prospérité et de l’épanouissement.
À ce titre, l’Égypte et l’Allemagne se sont exprimées soucieuses de promouvoir leur coopération mutuelle tous azimuts, et de donner de l’élan à leurs relations, surtout sue le plan du développement commun. Un thème qui a été évoqué lors des entretiens téléphoniques, entrepris le vendredi 15 novembre 2019 entre le Président al-Sissi et la chancelière allemande.
Le dossier africain contient la participation du chef d’État égyptien aux réunions du G20-Afrique, auxquelles la présidence germanique a donné son aval en 2017, en marge des réunions du Groupe, afin d’étayer les efforts de développement en Afrique, d’y attirer les investissements et de tenir des rencontres bilatérales avec les dirigeants africains en marge de ces réunions.
« Compact With Afrika » met en exergue le rôle pivot que joue l’Égypte aussi bien dans la région que sur les deux plans mondial et africain, surtout après son accès à la présidence de l’UA. La diplomatie allemande a scandé l’importance de cette Initiative dans la coopération économique entre l’Afrique et le G20, dans le cadre des projets susceptibles d’accélérer le rythme de la croissance au sein du Continent noir, puisque le G20 est le rassemblement des plus fortes industries dans le monde.
En tant que présidente de l’UA, l’Égypte possède une vision intégrée en faveur du Continent africain, qui orbite autour des chances d’investissement que fournit le Continent dans les divers secteurs. En outre, pour l’Égypte, l’intégrité et la coopération économiques entre les États africains constituent le vecteur de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 sur le développement en Afrique.
L'Égypte jouit des propriétés connues à tous, en plus des chances prometteuses, du soutien politique que lui accordent les dirigeants des pays africains, des relations solides, des accords commerciaux et d’investissement qu’elle a conclus, sans omettre son adhésion à des blocs économiques forts à l’intérieur du continent africain. Cela encourage les institutions internationales et les investisseurs du monde entier à contribuer à la mise à exécution de projets conjoints et à bénéficier d’une puissance démographique jeune, de ressources disponibles et d'une position géographique qui a fait de l’Afrique le cœur du monde et le trait d’union entre ses continents.
Le Président al-Sissi avait déjà affirmé que le développement durable était une nécessité impérieuse pour les peuples d'Afrique et qu'il aurait lieu à force de davantage de coopération, de mobilisation des efforts, de promotion du commerce et de l’investissement et de motivation au secteur privé au Continent. Et ce, sans oublier l'importance d'une sincère volonté politique qui appuie et promeut tous les efforts de réforme, tout en profitant des potentiels et des apanages concurrentiels que possèdent les pays africains et qui les rend aptes à se développer d'une manière durable. Peut-être, le plus important de ces apanages est-il le fait qu'il s'agisse d'un Continent jeune, que la jeunesse constitue la majeure partie de sa population, d’où l’importance de continuer à investir dans le capital humain, soit le slogan « Santé, l'éducation, la formation des cadres et des compétences ».
Le Président a appelé tous les partenaires africains à tirer parti des grandes opportunités d’investissement dans le Continent et à financer les projets de connexion continentale, en particulier dans les domaines des routes, des voies ferrées, de la liaison électrique et maritime, et du développement portuaire.
Pendant sa présidence de l’Union africaine, l’Égypte a, de concert avec les autres États africains, à transformer les programmes de réforme en pas exécutifs qui font d’eux une réalité vécue . Dans ce contexte, le Continent africain a accompli une étape historique importante sur la voie de l'intégration économique continentale, laquelle consiste à l'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange continental (ZLEC) et du lancement de sa phase opérationnelle. Et ce, lors du Sommet extraordinaire de l'Union africaine qui a été tenu au Niger, le 7 juillet 2019.
Le Continent a également témoigné de l'approbation de mesures visant à achever la libéralisation du commerce et des services, à mettre un terme aux règles de concurrence, à résoudre les différends et à protéger la propriété intellectuelle, en tant que piliers essentiels pour l'ouverture et le contrôle des marchés ; en vue d'encourager tous les investisseurs des divers pays à investir en Afrique et, par conséquent, réaliser le bénéfice commun.
Au cours de sa présidence de l'Union africaine, le Président Al-Sissi s'est appliqué à élargir les cadres de coopération africaine, en prenant des mesures concrètes pour exécuter des mégaprojets, susceptibles de contribuer à relier les États de l'Afrique, créant ainsi un climat propice et attrayant aux investissements provenant des quatre coins du monde. Les directives du Président au gouvernement ont été claires : prendre les mesures nécessaires pour activer la coopération économique entre l'Égypte et les pays africains, tant sur le plan commercial que sur celui des investissements.
En 28 juin 2019, l’Égypte a participé aux réunions au Sommet du G20 à Osaka, au Japon. Cette participation a revêtu une importance particulière, car les pays du continent profiteront de ses résultats positifs. Au cours de ce Sommet, l’Égypte s’est exprimée en son nom, en tant que Présidente de l’Union africaine, responsable d'aborder tous les dossiers et les questions importantes qui concernent le Continent africain. Lesquels comprennent des plans et des stratégies importants pour faire progresser le continent.
Le plus grand défi que relève le Continent reste la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et l'immigration clandestine, en plus du soutien de la stabilité, pour pouvoir mettre en œuvre les plans de développement dans le Continent noir.
L'Allemagne et le partenariat avec l'Afrique
Il est dans l’intérêt de l’Allemagne que les États africains possèdent de bonnes perspectives économiques, d’où l’importance d'augmenter les investissements privés, de pair avec le soutien étatique. Voilà ce qu’a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel au cours de la conférence sur « le Partenariat avec l'Afrique », qui a été tenu à Berlin en octobre 2018 et qui visait à travailler ensemble pour entreprendre des pas pratiques concernant le partenariat avec l'Afrique, et convenir de mesures visant au soutien du développement durable en Afrique.
La coopération qui a un objectif défini dans le domaine du développement doit aboutir à l’amélioration des conditions d’investissement dans les États concernés.
Merkel a mis l’accent sur l’idée axiale de l’initiative du « Partenariat avec l’Afrique », à savoir le fait de travailler conjointement pour optimiser les conditions de l’investissement et du commerce entre l’Europe et l’Afrique. « L'important est de s'entretenir avec l'Afrique et non pas de l'Afrique », dixit Merkel.
L'Allemagne contribue à des partenariats réformateurs avec plusieurs pays africains, dans le cadre de l'initiative lancée au cours de sa présidence en exercice du G20 en 2017.
Le gouvernement allemand continuera à promouvoir l'investissement dans les pays africains à l'avenir. À cette fin, il a annoncé l'adoption d'un train de mesures complémentaires à l'initiative « Compact With Afrika », dont les suivantes :
- Créer un fonds d'investissement pour le développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) européennes et africaines, afin de financer les prêts, d’où l’introduction de nouveaux partenariats sur les marchés.
- Protéger les exportations et les investissements des compagnies allemandes dans les États membres de l'initiative « Compact With Afrika » contre les risques politiques et les risques d’insolvabilité.
- Engager des négociations sur les conventions de double imposition conclues avec d'autres États africains.
- Établir de nouveaux partenariats avec des compagnies et institutions africaines dans le domaine de l’embauche et de l’encadrement, et favoriser les complexes artisanaux, commerciaux et industriels sur le plan régional.
- Négocier de nouveaux partenariats de réforme bilatéraux avec le Sénégal, le Maroc et l'Éthiopie.
Le G20
Le G20 est un Forum qui réunit les principaux pays industrialisés de la planète. Il a été créé en riposte aux crises financières qui se sont produites à la fin des années 1990, et notamment celle qui a frappé le Sud-Est de l'Asie et celle du Mexique.
Le G20 est composé de 20 membres, dont 19 États, en plus de l'Union Européenne (UE) qui est représentée par le président de la Commission européenne et le président du Conseil européen. Les États membres sont : l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la France, l'Allemagne, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, le Mexique, la Russie, Le Royaume d'Arabie Saoudite, l'Afrique du Sud, la Turquie, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, les États-Unis, avec la contribution du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM).
Les États membres du G20 accaparent d’environ 90% du Produit Intérieur Brut mondial (PIB), et 80 % des échanges mondiaux (y compris le commerce intra-européen), comme ils représentent les deux tiers de la population mondiale.
Les États membres du G20 sont géographiquement répartis comme suit : l'Asie est représentée par la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Japon, la Corée du sud et le Royaume d'Arabie Saoudite. L'Afrique connait une représentation modeste au sein du G20, vu qu'elle est représentée seulement par l'Afrique du Sud. L'Amérique du sud est représentée par l'Argentine et le Brésil. L'Europe est représentée par quatre États membre de l'Union Européenne (UE), lesquels se représentent eux-mêmes aussi, à savoir la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et l'Allemagne, en plus de la Russie et de la Turquie. L'Amérique du Nord est représentée par les États-Unis, le Canada, le Mexique. Le continent australien est représenté par l'Australie.
Du point de vue des blocs, les États membres du G20 sont répartis en : trois membres de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), quatre de l'UE et trois autres membres de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI).
Le G20 a pour objet de renforcer et de développer l'économie mondiale, de réformer les institutions financières internationales, et d’améliorer le système financier international. Le Groupe vise aussi à soutenir la croissance économique mondiale et développer les mécanismes destinés à générer des emplois et activer les initiatives relatives au système d'échanges ouvert.
Le G20 a également pour finalité d'allier les systèmes économiques dans les pays économiques avec ceux dans les pays les plus industrialisés, afin de passer en revue les questions primordiales relatives à l'économie mondiale.
Le G20 est un rassemblement non-officiel qui appuie les débats constructifs et ouverts entre les États notoires sur le marché mondial et les États industriels ; des débats qui portent sur les principales questions relatives à la stabilité de l’économie mondiale. Ainsi, il contribue à consolider la structure financière mondiale, à engager un dialogue sur les politiques intérieures des pays, à nouer une coopération entre eux et les institutions financières internationales. Sue ce, le G20 promeut le processus de la croissance et du développement économique dans le monde entier.
L'Égypte, en sa qualité de président en exercice de l'Union Africaine, avait participé au dernier sommet du G20, tenu à Osaka (Japon) le 28 juin 2019, et ce à l'invitation du Premier ministre japonais Shinzo Abe, compte tenu de la position de l'Égypte au cœur de l’Afrique. L’Égypte a été prônée d’étaler son expérience prometteuse en matière de développement et de réforme économique globale, et de sa vision quant aux moyens de renforcer les efforts internationaux, susceptibles de relancer le développement dans le Continent africain.
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